mardi 6 janvier 2009

Raiss Tijani


Raiss Tijani : est un chanteur marocain.Son premier single est un savant mélange de hip-hop, funk, soul et berbèreRaïss Tijani est un artiste français d’origine marocaine et sénégalaise. Sa musique, à son image, est un subtil mélange de rythmiques qui ne passent pas sans exalter les sens. Son premier single propose une fusion réussie de Hip Hop, Funk, Soul et Berbère. Une nouvelle "recette" musicale qu’il a appelée la Hïp’Soul Music. Après de nombreuses rencontres avec des artistes de renommée tels que Gloria Gaynor, Macéo Parker & Fred Wesley, The JB’s…et d’autres, il s’est confirmé avec son propre style qui a séduit des communautés et des générations de divers âges et origines ethniques.Raïss Tijani invente un style métissé et léger, mais son message est lourd de sens. Vous avez sûrement dû écouter un morceau de son dernier clip ! Il est en train de faire un carton que ce soit en France ou ailleurs. Raïss Tijani est l’un de ces artistes singuliers qui font du métissage une richesse et une source intarissable de création.C’est un musicien qui nous vient de Mante-la-Jolie, en France. D’origine marocaine et sénégalaise, sa musique est un subtil mélange de rythmiques qui ne passent pas sans exalter les sens. Son premier single propose une fusion réussie de Hip Hop, Funk, Soul et Berbère. Une nouvelle "recette" musicale qui ne cesse de collectionner les fans français, marocains et sénégalais.« Je suis né en France d’un père sénégalais et d’une mère marocaine. Mon enfance a été partagée entre mon pays de naissance et le Sénégal où j’ai passé trois ans », confie-t-il.« Aujourd’hui, je rentre plus souvent au Maroc et j’ai cette envie de traduire tout ce métissage culturel en musique ». Après de nombreuses rencontres avec des artistes de renommée internationale tels que Gloria Gaynor, la reine du disco, Macéo Parker & Fred Wesley, des noms prestigieux de la planète jazz , les Blues qui ont, entre autre, fait partie du crew du regretté James Brown, The JB’s et bien d’autres, Raïss Tijani s’est confirmé comme un artiste de niveau international avec un style qui lui est propre, et qui a séduit les publics les plus divers. En toute modestie, il explique son expérience, « J’ai commencé à chanter dans des fêtes en accompagnant des artistes. C’est ce qui m’a aidé à développer ce côté artistique ».Des générations de divers âges et origines ethniques sont unanimes à son sujet. En fait, Il est l’exemple d’un mélange culturel réussi. Ecouter ses chansons ou le voir en concert est un réel plaisir. C’est aussi une vraie leçon de culture musicale qui dépasse toutes les frontières pour dire au monde que l’humanité est une malgré la diversité de ses composantes.Tijani est l’un de ces artistes qui militent pour l’universalité de la musique. C’est en fait le créateur de la Hïp’Soul Style ! « C’est mon vécu et surtout mon envie d’explorer de nouvelles sonorités sur une base de la musique Soul et Hip Hop ».De ses influences, Raïss Tijani fait un exposé assez exhaustif pour faire passer un message humaniste, « du Funk, du Hip Hop, de la Reggada, de la Soul, de la musique Afro du sud ou du nord, du Chaâbi, du Gnaoui, des sonorités berbères… Le tout, avec un bon dosage, du feeling et du cœur », c’est le savant mélange qu’il a trouvé pour fédérer autour de lui des gens de toutes les couleurs, de toutes les culture sans aucune sorte de discrimination.Homme orchestre, il n’hésite pas à mettre ensemble les instruments les plus exogènes. « J’utilise la cora, un instrument à cordes considéré comme l’ancêtre de la harpe ou la flûte peul qui est une grande flûte en bois et qui nécessite des notes travaillées avec le vibrato ». Loin d’être superficiel, Raïss Tijani se fait un point d’honneur à véhiculer des messages de paix, de respect et de diversité culturel.Avec le lancement de son album« Tijani Raïssi » au Maroc, il marque une entrée fracassante sur les ondes et fait de plus en plus d’adèptes de sa conception de la musique. « C’est en fait mon premier album solo. Je tiens à le partager avec les passionnés de musique et les amateurs de textes forts », explique-t-il.Son clip de lancement, chanson titre de son album, c’est un hommage rendu à l’un de ses pays d’origine, le Maroc, à son identité amazighe qu’il arbore fièrement sans racisme aucun.« C’est normal que je veuille rendre hommage au Maroc et aux Marocains avec qui je partage ma culture et mes racines », conclut-il en toute modestie.

telecharger musique algerie maroc amazigh souss tachlhit

Amarg Fusion


Amarg Fusion : groupe créée à Agadir - Maroc,Les musiciens de ce groupe ont réuni leurs talents et le résultat d’années de recherches sur la musique des RWAYES (Troubadours du SOUSS) pour créer un nouveau style musical. Un style mariant la chanson traditionnelle aux rythmes venus de l’occident pour donner naissance à une mélodie qui vous transportera de la vallée du Souss vers un voyage à travers le monde. Une musique typique qui ne laisserait pas âmes indifférentes. Un style ouvert et d’actualité. STYLE DU GROUPE : MUSIQUE DU MONDE RAISON DU GROUPE La philosophie d’ AMARG FUSION c’est de : Jouer une musique locale ouverte sur les cultures du monde. Faire fusionner les mélodies et les chants des Rwayes avec des rythmes et des arrangements modernes. Ouvrir le champs d’une nouvelle interprétation de la chanson amazigh de la région du SOUSS. Ce métissage entre les musiques du monde et la chanson traditionnelle de la région du SOUSS, qui compte parmi les régions les plus riches du MAROC en terme de patrimoine culturel et musical traditionnel, ouvrira à la musique Amazigh du Souss, de nouveaux horizons vers une universalité plus grande et vers un échange créateur avec les cultures du monde.AMARG FUSION est:un pont entre les générations ,un pont entre les cultures...

telecharger musique amazigh souss tachlhit

Hassan Idbassaid


Hassan Idbassaid : voit le jour en 1967 à Tiznit dans le sud du Maroc. Auteur et interprète, il montre très tôt des dispositions pour le métier.En effet, à l’âge de 11 ans déjà, il crée son premier groupe. Il enregistre avec le groupe Aytmaten (les frères) avant d’arriver en France en 1985.Sa rencontre avec Ammouri M’Barek, une figure mythique de la chanson berbère marocaine, marque un tournant décisif de sa carrière. Ils tournent ensemble dans plusieurs pays d’Europe et Hassan collabore à l’enregistrement d’un de ses albums en 1992.Hassane Id Bassaïd maîtrise tout aussi bien la musique berbère moderne que le style plus traditionnel tel que celui des Rways. Un vrai moment de bonheur avec Raïs Hassan Id Bassaïd.

telecharger musique algerie maroc amazigh souss tachlhit

Rays lhaj Belaid


Rays lhaj Belaid : Musicien d’une soixantaine d’années il est le fils de Lhaj-blaid. Devenu musicien sur le tard,c’est le comité berbère qui l’a obligé à reprendre le flambeaux de son père. Il est en quelques sorte legardien de la mémoire de son père. Il vit modestement à Tisnit en jouant dans les souks la musiquede son père. Il entretient ainsi la tradition de la transmission orale, avec la musique de son père. Ilchante en s’accompagnant du rribab, instrument de musique à une seule corde. Famille de musiciens,ses deux fils enregistrent actuellement un album avec les chansons de leur grand-père.

A rappeler que Lhaj Blaid est une figure emblématique de la musique berbère. IL a été un despremiers chanteurs poète à introduire un instrument de musique dans le chant, le rribab. Il est le premierégalement à avoir enregistré des chansons berbères à Paris en 1937. Il a formé aussi un grand nombrede chanteurs trouveurs qui ensuite on perpétues la tradition.Il est né à Anu n Àdu aux environs de Tiznit. Orphelin dès son bas âge, il est obligé de quitterl’école coranique et de s'adonner à toutes sortes de travaux : berger, direction d’un groupe d'acrobatesà Tazeroualt… Il a émancipé son amour pour la poésie et la musique et a commencé à apprendre lespremières règles de cet art dans une troupe de rways avant de créer sa propre troupe à laquelle ontadhéré Mohamed Boudraà, Ali Es Saouiri et M’barek Belahcen. La constitution de cette troupe lui apermis d’entretenir de larges relations avec les notables des tribus et représentants makhzéniens. Samort semble survenir après 1945.Son répertoire poético-musical est partagé sur des thèmes comme l’amour, la religion, lesrelations, les voyages, et la société. Tout enfant marocain connaît au moins une chanson de Lhaj Belaid.La production de Lhadj Belaid est un témoignage des transformations sociales qu’il observait au débutdu siècle et de leurs effets sur les conceptions et les comportements des hommes traumatisés par lesviolences makhzénienne et coloniale. Il exprime aussi son inquiétude sur l’introduction d’autres valeurset leur diffusion au sein de la société soussie en particulier et la société marocaine en général. Sonrépertoire poético-musical est partagé sur des thèmes tels l’amour, les relations de ses voyages, critiquesociale, poèmes d’ordre religieux et moral. Les poèmes les plus connus de Lhadj Belaid sont Tadwatd leqlem, Atbir umlili, Adêbib, ccerab, amuddu n bariz et amuddu n lehîj.

Raïss Lhaj Belaïd est incontestablement le doyen de l’amarg, fameuse musique soussie. Poète, génie de l’improvisation et musicien, il est pour les communautés soussies, une véritable icône.
Pour un non Soussi, le nom de Lhaj Belaïd n’évoque strictement rien. Sa musique non plus. La culture amazigh, on ne le sait que trop bien, n’a jamais bénéficié de la reconnaissance qui lui est due. Et si, pour un non amazigh, des noms comme Nass El Ghiwane ou Jil Jilala sont des icônes, pour un Soussi, dire qu’on ne connaît pas Lhaj Belaïd s’approche de l’offense. De Tafraout à Sidi Ifni, de Paris à Bruxelles dans la communauté marocaine amazigh, il reste, presque soixante ans après sa mort, inégalable. Unique et inimitable. Ses compositions, quant à elles, sont écoutées de génération en génération. Voilà tout ce qui se dit de Raïss Belaïd. Mieux encore : "Dans beaucoup de maisons, la photo encadrée de Mohamed V est à côté de celle de Raïss Belaïd", nous dit Saïd Boussif, directeur de Boussiphone, premier distributeur des 45 tours du musicien. Pourtant, des rwayess, il y en a par dizaines aujourd’hui. Houcine Elbaz, Raïss Amentag ou Aârab Atiggi sont aujourd’hui des stars de la chanson soussie, multipliant les représentations au Maroc et à l’étranger. Leurs productions, cassettes audio ou concerts enregistrés sur VHS ont toujours le vent en poupe. Les Soussis, comme d’autres, ont besoin qu’on parle leur langue. Et pourtant, les commentaires sont unanimes : "Aujourd’hui, la musique soussie est devenue commerciale. La plupart des rwayess bâclent musique et textes et ne pensent qu’à vendre". L’époque de Raïss Belaïd est bel et bien finie. Celle des mélopées romantiques qui faisaient vibrer les hommes et des longs poèmes chantant l’amour qui faisaient pleurer les femmes : "Et c’est loin d’être une légende. Là où il passait, les femmes pleuraient. Certaines perdaient même connaissance", nous dit Lahcen Belhaj, réalisateur de films et de documentaires en soussi. Lhaj Belaïd était un raïss. L’équivalent d’un mâalem dans la culture gnaouie pour les néophytes. Un maître de musique en somme. Un raïss, compositeur, auteur et interprète, chef de troupe. Lui, était beaucoup plus que cela. Poète, maître en rimes, en métaphores et en amarg (le mot désigne la nostalgie et la poésie soussies mais aussi la musique où cette poésie est chantée) : "N’importe qui ne peut pas comprendre les textes de Raïss Belaïd. Chaque phrase est une image, que ce soit dans des chansons sur l’amour, sur l’émancipation des femmes ou encore les valeurs de la société", précise Raïss Hmad Amentag, originaire de la région de Tafraout. Mieux encore. Le rbab, instrument à une corde, majeur dans la musique soussie, c’est lui qui l’y a introduit : "La corde était en crin. Actuellement, elle est en plastique", regrette Lahcen Belhaj. C’est en 1873 que Raïss Belaïd est né à Anou n’âaddi, douar dans la région de Tiznit. Mais ce n’est pas là qu’il grandira. Ce sera dans le mellah de Tahala aux environs de Tafraout : "C’est là qu’était concentrée la plus importante communauté juive du Souss" continue Lahcen Belhaj. Belaïd y côtoiera chanteurs et poètes juifs berbères. C’est auprès d’eux qu’il apprendra la musique. À partir de là, dans les cérémonies, c’est à lui qu’on fera appel. Comme dans les soirées organisées par les grands des douars. Très tôt, il deviendra l’un des plus grands raïss. Le docteur Mohamed Bizrane, chirurgien à Agadir et fils de Saïd Achtouk, autre illustre raïss décédé en 1989 raconte : "Quand Raïss Belaïd est décédé en 1945, mon père avait à peine 11 ans. Il était déjà son idole. Il le sera d’ailleurs toute sa vie. Mon père disait toujours : la musique aurait dû s’arrêter à Raïss Belaïd". Saïd Achtouk n’a jamais enregistré : son père s’y opposait. Quant à son idole, il a, lui, traversé les frontières grâce à sa musique. Car, Raïss Belaïd a enregistré ses chansons. Pas au Maroc et pas pour n’importe qui. Il a, en effet, fait partie de la première série de 78 tours de Pathé Marconi. Rien que cela. De cet enregistrement, on retient encore une anecdote, celle de la rencontre du maître de l’amarg avec un maître de la chanson arabe, Mohamed Abdelouhab en l’occurrence : "On raconte d’ailleurs que Mohamed Abdelouahab était admiratif devant Raïss Belaïd et que celui-ci lui a lancé un défi, celui d’écrire et de composer une chanson sur le champ", raconte Saïd Boussif. Car Raïss Belaïd était connu pour cela aussi : "Il n’écrivait presque jamais ses poèmes, il les improvisait". Que retient-on encore de Raïss Belaïd ? Qu’il a voyagé dans tout le Maroc, de village en village, chantant ici et là avec sa troupe. Qu’à l’apparition du phonographe, les hommes et les femmes des douars se rassemblaient, en plein air, autour de ses disques et beaucoup pleuraient dès la première note de son rbab. Qu’il a très souvent été invité par Glaoui, tout puissant pacha de Marrakech, pour chanter devant ses illustres invités : "Celui-ci l’admirait énormément et on raconte même qu’il en a fait son conseiller". L’histoire retient aussi qu’il a chanté les femmes, l’amour, les guerres entre les tribus et des poèmes nationalistes. Et qu’il a initié d’autres grands rwayess dont Sassbo, Boubaker Anachad, Boubaker Zaâri, qui tous ont été ses disciples et ont à leur tour marqué la chanson soussie. Il reste aussi sa famille. Son fils, qui vit dans la misère la plus totale à Tiznit. Raïss aussi. Et ses petits-enfants, également musiciens doués, connus dans la région de Tiznit. Il reste des rwayess, tous influencés par sa musique. Il reste aussi des 45 tours, précieusement gardés par des familles soussies et des cassettes de plus en plus difficiles à trouver. Et pourtant : "Il est à la chanson soussie ce qu’est Mohamed Abdelouhab ou Abdelhalim Hafed à la musique arabe". Il y a aussi ce petit jeune, du nom de Ibba Saïd, installé en France et qui cette année a repris et modernisé le répertoire de Raïss Belaïd. Une réussite selon les connaisseurs. Il reste des chansons, que les Soussis connaissent par cœur et chantent avec nostalgie. Parmi tant d’autres : Atbir Oumlil (la colombe blanche), Taleb (le savant) ou encore Beni Yacoub. Et il reste enfin des mots dont on retiendra : "Ô Colombe blanche, si tu es prête à m’accueillir, je viendrais vers toi, quitte à me perdre en chemin".

telecharger musique algerie maroc amazigh souss tachlhit

Fatima Tabaamrant


Fatima Tabaamrant porte, comme presque tous les rways amazighes, le nom de sa tribu d’origine : Aït Baamran. Implantée au sud de Tiznit, celle-ci est connue pour sa réputation guerrière, qui s’est notamment illustrée dans sa lutte contre la colonisation française. Fatima Tabaamrant est née à Ifran, dans l’Anti Atlas, dans les années soixante, et a passé son enfance en milieu rural. Elle n’a jamais été à l’école, travaillant aux champs et au foyer et se préparant ainsi, comme tant d’autres fillettes, à un avenir d’épouse et de mère.Sa propre mère étant morte alors qu’elle était encore très jeune, Tabaamrant vécut en orphelin, et c’est sans doute ce qui exacerba sa sensibilité poétique. Un de ses premiers poèmes, qu’elle a jalousement conservé, avait pour thème cette situation de l’orphelin vulnérable. Dans sa biographie, on reconnaît le schéma presque stéréotypé de toutes les chanteuses dans le domaine berbère, à savoir un amour immodéré pour les chants et la danse dès le plus jeune âge, un mariage précoce ou forcé qui tourne mal, puis la fréquentation des chanteurs itinérants. Voilà qui peut aboutir ou non à une consécration d’artiste, ce qui fut le cas de Fatima Talgwrsht, de Rkia Demsirya ou encore de Fatima Tihihit Mqqurn avant qu’elle n’abandonne le chant et ne retrouve la vie de femme au foyer !Quant à Fatima Tabaamrant, une fois quitté son village natal, elle renoua avec son amour pour la parole chantée et avec la liberté en accompagnant comme choriste des rways tels que Jamaâ El Hamidi, Saïd Achtouk et Lhadj Mohamed Demsiri, ces deux derniers grands ténors de la chanson amazighe étant décédés en 1989.Tabaamrant s’est révélée comme artiste poétesse au début des années 1990 lors de joutes poétique (Tandamt) qui l’opposaient au Rays Moulay Mohamed Bélfqih. Il s’agit d’un débat où sont confrontées les opinions de l’homme et de la femme sur un mode satirique, et qui reprend les termes du conflit opposant les deux sexes dans la société. Avec ces joutes, son statut de Rayssa se précisa et elle quitta le rôle de choriste pour tenter sa chance comme chanteuse professionnelle. Avec sa voix moins aiguë que celle des autres chanteuses amazighes mais une parole plus profonde, elle s’est rapidement imposée, relevant le défit de se faire accepter comme rayssa-poétesse, d’autant qu’elle est la première femme à avoir fondé et à présider sa propre troupe, ainsi qu’à chanter ses propres poèmes. Elle recrute elle-même ses instrumentistes, au lieu de dépendre d’un rays comme le veut la coutume.En effet, en dépit de l’absence de sources anciennes, il n’apparaît pas invraisemblable de postuler que les rways du temps jadis étaient essentiellement des hommes. La vie itinérante que menaient ces artistes s’accommodait probablement mal de présence féminine, le rôle des femmes, pour le chant et la danse, étant tenu par de jeunes garçons à la voix hauts perchée ou par des hommes efféminés. Lorsque les femmes intégrèrent le monde des rways, ce fut donc tout naturellement pour y prendre une place secondaire, celle de choriste ou de danseuse. D’où l’originalité de l’avènement de Tabaamrant, qui fait date !Rayssa Fatima Tabaamrant aborde dans ses chants et des thèmes variés mais centrés sur des questions d’ordre culturel, social et moral. Elle évoque peu les sujets sentimentaux, ou ceux qui sont « creux », selon elle, et traite plutôt de thème plus réfléchis et constructifs tels que la condition féminine, la revendication des droits culturels amazighes, la critique social et moral, etc.Elle se veut engagée dans la continuation de la parole amazighe porteuse de sen « awal llma’ana », où la versification est un acte responsable et respectueux de la tradition. À l’instar des anciens rways, elle entend surtout représenter son époque et exprimer son opinion sur ce qui se passe, en mettant l’accent sur un idéal de société selon sa propre perception, qui reste malgré tout attachée à la tradition.Elle a à son actif un ensemble de cassettes audio et vidéo appréciées aussi bien par les berbères du Sud marocain que par ceux du Centre, du Nord, voire par les berbères d’Algérie. Elle a tourné un film autobiographique intitulé « TIHIYA » dans lequel elle interprète le rôle de la chanteuse. Rayssa Fatima Tabaamrant a également participé à plusieurs rencontres culturelles organisées par des associations ainsi qu’à des tournées à travers toute l’Europe.

telecharger musique amazigh souss tachlhit

lala moulati ana9a maghribia

voter pour mon blog